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Activités de recherche

L’École Supérieure de Praxis Sociale apporte des ressources et un soutien méthodologique aux acteurs du social pour conduire différentes formes d’études. Retrouvez tous nos rapports plus bas, dans l'onglet « Rapports de recherche » 👇

Études, Diagnostic et Recherche

Convaincu que la fonction d’un établissement de formation aux métiers du travail social et médico-social est d’envisager les synergies entre les différents savoirs (savoirs scientifiques, savoirs professionnels et gestionnaires, savoirs expérientiels) sans les détacher des dynamiques de recherche ; et persuadé que la formation de professionnels qualifiés et l’accroissement des compétences passent par la connaissance renouvelée des publics et des pratiques, l’École Supérieure de Praxis Sociale s’engage dans des recherches appliquées et collaboratives, des études sur les questions sociales actuelles ou autres démarches permettant de soutenir les réponses proposées par les organisations et les pratiques professionnelles.

L’École Supérieure de Praxis Sociale inscrit la recherche comme faisant partie intégrante du socle des compétences à acquérir pour les futurs travailleurs sociaux (cf fiche « Initiation à la recherche »). La recherche est pensée comme un vecteur fort de professionnalisation. Il s’agit d’ailleurs autant de former à la recherche que de former par la recherche comme précisé dans les dernières orientations nationales : « L’alternance doit conduire à une posture de travailleur social en position d’accompagnement, mais également de recherche, c’est-à-dire dans une position dynamique de co-construction d’un savoir (dialectique) »1.

L’enjeu pour l’École Supérieure de Praxis Sociale est de soutenir les établissements du secteur dans la formalisation et la valorisation de leurs compétences. Sur un autre plan, les transformations actuelles du secteur, liées pour beaucoup à l’émergence de nouvelles modalités d’intervention de l’action publique et au développement d’un nouveau modèle économique, réinterrogent au cœur de l’intervention sociale la question de la connaissance : celle de sa production, de son accès et de son intégration. En effet, la légitimité des acteurs ne tient plus seulement au portage d’un projet politique de transformation sociale ou encore sur un ensemble de valeurs, mais également à leur capacité à faire reconnaître leur expertise.

1 Rapport à Madame Ségolène Neuville secrétaire d’état chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion sur le schéma directeur global des formations sociales, 15 septembre 2016, DGCS (page 8)

  • Activités d'études et de recherche-action

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    L’École Supérieure de Praxis Sociale apporte des ressources et un soutien méthodologique aux acteurs du champ du social pour conduire différentes formes d’études :

    • Études de besoins
    • Diagnostic territorial
    • Évaluation de projets innovants d’accompagnement éducatif et social
    • Études de faisabilité
    • Formalisation et explication des pratiques et savoir–faire professionnels

    Les approches du type recherche–action sont privilégiées car elles mobilisent et mettent en œuvre à la fois les compétences des professionnels et les savoirs expérientiels des personnes accompagnées ou citoyens. Des étudiants de l’École Supérieure de Praxis Sociale, dans le cadre de cessions de formation à la recherche, peuvent être associés à ces activités.

    L’intervention de l’École Supérieure de Praxis Sociale peut prendre différentes formes :

    • Accompagnement et réalisation de l’intégralité du projet
    • Conseil dans la conception, mise en œuvre de l’enquête et/ou analyse des données

    Le coût est à déterminer selon la nature du projet et la durée de l’action.

  • Diagnostic territorial et conception de projet

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    En 2017, au moment de répondre à une commande de la Mairie de Mulhouse portée par le CAP de Mulhouse, pour développer sur le territoire le programme travail alternatif payé à la journée – TAPAJ – à destination des jeunes en situation d’errance qui a été initié au Canada depuis une vingtaine d’années, l’École Supérieure de Praxis Sociale a ainsi effectué un diagnostic sur la question de cette jeunesse désœuvrée, présente sur la ville et difficilement appréhendable par l’aide sociale. L’objectif était d’établir un ou plusieurs profils de cette jeunesse sur le territoire et de repérer les potentiels partenaires médico-sociaux pour adapter le programme canadien aux réels besoins de ces jeunes en matière d’insertion professionnelle mais aussi en matière de réduction des risques liés à leur consommation de produits psychotropes.

    Ces démarches de recherche se déclinent également dans le cadre de la formation préparant au Diplôme d’État d’Ingénierie Sociale, diplôme de niveau I, préparé en partenariat avec l’ESEIS et l’Unistra.

    L’étude de terrain

    Dans le cadre de la formation préparant au Diplôme d’État d’Ingénierie Sociale – DEIS, les stagiaires se voient confier dans le domaine de formation 2 – DF 2 – la réalisation d’une étude de terrain. Celle-ci, de la même manière, est construite en lien étroit avec une organisation du secteur social, médico-social, voire des collectivités territoriales. Les stagiaires doivent à la fois réaliser un diagnostic territorial, sur la base d’un cahier des charges formalisés par le terrain professionnel et l’École Supérieure de Praxis Sociale, et au terme de la démarche proposer des préconisations et pistes d’actions concrètes qui seront présentées aux commanditaires (restitution orale sur site et dossier d’étude de terrain).

    Les thématiques sont de natures différentes : proposer de nouvelles réponses en matière de protection de l’enfance en favorisant la place des parents ; envisager le déploiement d’un service d’aide aux jeunes vulnérables dans un secteur rural ; repenser les modes de communication dans le cadre de la politique de la ville, etc.

    Dans ce cadre, nous sommes prêts à étudier toute sollicitation d’un travail en coopération avec les acteurs de l’intervention sociale.

  • Recherches, recherches-action

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    Si la recherche développée à l’École Supérieure de Praxis Sociale se développe pour et dans le cadre de la formation des futurs professionnels, elle se réalise également sur un autre terrain, celui répondant à des appels d’offres nationaux, voire locaux engageant les chercheurs de l’école en partenariat très étroit avec des professionnels.

    Une recherche sociologique a été menée avec l’Aide Sociale à l’Enfance du Département du Haut-Rhin, pour l’observatoire national de la protection de l’enfance – ONPE – de 2015 à 2018 dont la thématique était de mieux comprendre, dans le Haut-Rhin, les facteurs qui facilitent ou font obstacle à l’insertion socio-professionnelle de personnes anciennement placées en protection de l’enfance.

    Sur la même période une recherche sur l’insécurité alimentaire a été menée par l’École Supérieure de Praxis Sociale, financée par la fondation Macif. Celle-ci a associé localement l’Agence de la participation citoyenne de la ville de Mulhouse et s’est développée dans le cadre du réseau des villes laboratoires du Centre de Recherche de Montréal sur les Inégalités Sociales – CREMIS – qui regroupe les Universités de Montréal, Barcelone, Sienne et la fédération des services sociaux de Bruxelles. Celle-ci a permis notamment :

    • de mieux cerner la place de l’alimentation dans la vie de populations qui vivent l’insécurité alimentaire
    • d’identifier, décrire et proposer les approches et interventions les plus en mesure de répondre de manière globale et non-réductrice aux besoins

    D’autres travaux sont actuellement en cours de réalisation. Ils ont trait à des champs aussi variés que celui de la précarité, de l’autisme et de l’innovation sociale.

    En lien avec la problématique de la précarité, une recherche autour de la question de l’accès au logement des travailleurs « précaires » sur la ville de Mulhouse a débuté depuis une année en associant de nombreux partenaires comme l’association APPUIS ou encore l’association Sahel Vert. Commanditée par la Fondation de France, cette recherche-action a pour objectif, suite à une recherche sociologique, de proposer, sur la ville de Mulhouse, des pistes d’innovations en matière de logement pour un public qui constitue, aujourd’hui, un des nouveaux profils de précarité.

    Parallèlement à cela, l’École Supérieure de Praxis Sociale est également engagée dans l’évaluation de la politique du « Logement D’Abord » sur la ville de Mulhouse depuis juin 2O18 et jusqu’à octobre 2020, ainsi que dans l’élaboration d’une formation-action destinée aux professionnels concernés par le champ de la pauvreté et dans un contexte d’innovation des pratiques professionnelles nécessaires face au changement de paradigme dans le travail social que propose cette politique.

    Sur la thématique de l’autisme, une recherche est en cours, à l’initiative de Sésame Autisme Franche-Comté et formalisée en partenariat avec le laboratoire interrégional des sciences de l’éducation et de la communication – LISEC – de l’Université de Haute-Alsace et de Strasbourg. Ce projet vise à mieux comprendre, sur le territoire de l’aire urbaine Belfort-Montbéliard-Héricourt, les difficultés rencontrées par les enfants/adolescents présentant des troubles du spectre autistique dans la transition vers l’âge adulte ainsi que celles rencontrées par leurs familles. Cette recherche collaborative envisage également, avec les différents acteurs de ce territoire, de coproduire des formes de soutien adaptées aux problématiques de ces familles.

    Enfin le Projet Alimentaire Territorial de l’agglomération mulhousienne et du sud-Alsace, qui se structure actuellement, est l’objet d’une recherche sur l’innovation sociale. Initié conjointement par la fondation Macif et M2A depuis janvier 2016, le PAT réunit aujourd’hui une vingtaine d’acteurs institutionnels des mondes de l’alimentation, de l’agriculture, de la recherche/innovation et des collectivités territoriales. Prévus dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014 (Art 39), les PAT « sont élaborés de manière concertée avec l’ensemble des acteurs d’un territoire et répondent à l’objectif de structuration de l’économie agricole et de mise en œuvre d’un système alimentaire territorial. Ils participent à la consolidation de filières territorialisées et au développement de la consommation de produits issus de circuits courts, en particulier relevant de la production biologique. ».

    La manière dont ce lieu organise (ou facilite) la collaboration et sous-tend le changement restant encore inexplorée, il s’agit de s’intéresser à ces espaces tiers à travers lesquels l’innovation sociale émerge et se diffuse.

    Ce projet de recherche, financé par la fondation Macif, s’inscrit dans une démarche qualitative et compréhensive des acteurs engagés dans le PAT. La recherche permettra de :

    • Reconstruire les logiques d’engagement dans la démarche des différents types d’acteurs et les éléments disruptifs
    • Mieux comprendre les systèmes de contraintes de ces derniers et leurs intérêts respectifs
    • Identifier les leviers de l’innovation sociale permis par ce lieu tiers.

  • Rapports de recherche

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