Ce sont deux institutions mulhousiennes, fondées en 1927 pour l’une (Institut supérieur social de Mulhouse – ISSM) et en 1973 pour l’autre (Centre de formation d’éducateurs de jeunes enfants – CFEJE), qui ont accueilli et formé des générations d’intervenants sociaux. Situées physiquement de part et d’autre de l’avenue Kennedy à Mulhouse, les deux entités, qui travaillent ensemble depuis plus de trente ans, ont engagé un processus de rapprochement qui a débouché sur leur fusion, effective depuis le 1er janvier 2019.
450 étudiants, 1000 stagiaires
Sous le nom d’Ecole supérieure de praxis sociale, la nouvelle entité rassemble 450 étudiants, 1 000 stagiaires en formation continue, 34 professionnels et 400 formateurs. Une dizaine de formations y sont proposées : accompagnant éducatif et social, éducateur spécialisé, éducateur de jeunes enfants…
« Il ne s’agit pas de la simple addition de deux entités, mais de mutualiser nos moyens afin de construire une offre d’excellence, enrichie et adaptée tant dans la recherche que dans la formation, explique Jean-Michel Klinger, le président de l’École supérieure de praxis sociale. C’est un projet enthousiasmant. Cette ambition que nous portons tous va nous permettre d’aller vers l’école que nous souhaitons construire ensemble sur la base de l’engagement et de l’ouverture. »
« Un établissement de référence »
L’École supérieure de praxis sociale a ainsi pour objectif de renforcer son assise au sein de la Regio et ses liens avec les partenaires pour proposer et développer des formations professionnalisantes adaptées aux évolutions des différents secteurs, comme l’intervention sociale, la petite enfance ou le médico-social mais également pour accompagner les évolutions et innovations qui émergent.
« La réunion de l’ISSM et du CFEJE dote Mulhouse et le Grand Est d’un établissement dont l’ambition est de s’imposer comme un établissement de référence répondant aux attentes des acteurs de l’action sociale, de nos prescripteurs, des collectivités publiques, des établissements sociaux et médico-sociaux, des professionnels mais surtout des personnes à qui l’action sociale se destine, que nous impliquerons dans nos formations, souligne Chantal Mazaeff, directrice générale. Pour réussir ce pari, nous nous appuierons sur un diptyque innovant : engagement et recherche, décliné autant en formation initiale qu’en formation continue. »